–  L’examen s’effectue en position gynécologique sur la table de radio.
–  Il débute par un examen gynécologique (toucher vaginal, mise en place d’un spéculum), suivi d’une toilette antiseptique du périnée, du vagin et du col de l’utérus.
– Le produit de contraste est ensuite injecté par le col de l’utérus à l’aide d’un système stérile.
– Au cours de cette injection lente, plusieurs clichés sont réalisés pendant le remplissage progressif de la cavité utérine puis des trompes.
– Un dernier cliché est généralement réalisé environ 15 minutes après le retrait du système.

Les complications sont peu fréquentes mais elles existent comme pour tout acte médical sur le corps humain, même réalisé avec compétence et dans le respect des règles de sécurités.
Bien que rare, une infection peut survenir dans les suites de l’examen malgré les précautions prises (toilette antiseptique du périnée, matériel stérile)

Dans certain cas, un traitement antibiotique préventif a pu vous être prescrit avant l’examen.

–  Apparition d’une fièvre (généralement accompagnée de vives douleurs pelviennes) dans les 48h après l’examen nécessite une consultation médicale, afin qu’un traitement antibiotique adapté soit prescrit.
–  De même, certaines constations sur les clichés radiographiques effectués peuvent conduire le radiologue à prescrire un traitement antibiotique après l’examen.

Les incidents survenant le plus couramment sont sans gravité :

– Des douleurs pelviennes, à type de crampes, transitoires, sont atténuées par la prise de médicaments antispasmodiques.
– Des faibles saignements dans la journée qui suit la réalisation de l’examen.
– Un malaise passager avec des sueurs froides et parfois perte de connaissance très transitoire.

Le radiologue analysera les clichés et pourra vous donner un premier commentaire. Il établira ensuite un compte-rendu écrit.